Que ce soit dans la recherche scientifique ou dans des environnements de production, les salles blanches sont essentielles. Des facteurs comme la température et l’humidité y font l’objet d’un contrôle rigoureux et le risque de contamination par l’air est réduit au maximum.
Les salles blanches représentent des espaces fondamentaux pour un certain nombre d’industries comme la pharmacie, la bio-ingénierie, l’électronique, la micromécanique, … au vu de l’importance qu’y revêtent l’hygiène et la précision.
Les salles blanches doivent respecter des exigences toujours plus strictes pour garantir une production sûre et sans contamination.
D’une manière générale, les salles blanches sont classées sur la base de la pureté de l’air. Cet air est filtré en permanence et réinjecté par des filtres afin de préserver sa qualité.
Les portes dans les salles blanches jouent un rôle extrêmement important dans la mesure où elles représentent le seul accès à une éventuelle contamination par l’homme. La bonne porte permet également de respecter des normes de classification internationales et d’exclure le plus possible d’éventuelles variables dans le local en question.
La première question à se poser consiste à savoir si les portes garantissent une fermeture suffisante. Des portes de qualité doivent assurer une fermeture la plus sûre possible, avec des joints quasiment impénétrables. De très nombreux laboratoires utilisent même à cet effet des systèmes avec un sas d’accès.
Le système de filtration d’air déplace toutefois l’air dans l’espace en question. Logique étant donné que nous devons bien entendu pouvoir respirer dans la salle blanche. Dans une salle blanche, la pression de l’air est souvent un peu plus élevée du fait qu’il y a plus d’air entrant que sortant. Le surplus d’air tentera donc ainsi de s’échapper. En cas d’ouverture ou de fermeture de la porte, le flux d’air à proximité de la porte se dirigera donc logiquement vers l’extérieur, empêchant ainsi naturellement les contaminations de pénétrer dans l’espace protégé.